Ministère des cultes et des affaires religieuses 

Un gros tonneau vide !

Ce ministère institué pour étancher un désir politique se démarque aujourdhui par son apathie voire son manque de tact vis-à-vis des acteurs du secteur.

Que se passe-t-il ? De la création de ce département à nos jours, le peuple n'est que témoin de dérives. À titre illustratif, les prêches ne sont nullement règlementés. Tout le monde, pourvu de parler la langue arabe en l'occurrence, devient prêcheur  sans posséder le moindre enseignement et pédagogie.
Ce département reçoit cependant un important financement de la part du contribuable malien.
A quoi sert donc ce ministère ? A rien au regard de l'indiscipline ambiante dans le secteur. Pendant ce temps et face au grand désordre, le chef (le Ministre) reste derrière son fauteuil sans lever le petit doigt.
Tenez par exemple: un jeune influenceur, aujourd'hui sous les verrous a insulté sans décence et sans le moindre égard la gente féminine devant, à ses dires, être immolée à la place des bêtes sacrificielles. Insultant ! 
Que se passe-t-il dans cette République laïque qu'est le Mali ? Pourquoi maintenir un ministère ne pouvant point représenter les cultes dans son ensemble, encore moins les religieux ?
Par ailleurs, il existe aujourdhui au Mali  plusieurs sectes religieuses musulmanes, chrétiennes et d'autres confréries souvent opposées les unes aux autres. Toute chose donnant souvent lieu à de violentes rancœurs faisant craindre des affrontements intercommunautaires et religieux. 
Et que dire de son silence face à l'appel au meurtre de ce jeune pretendu influenceur ?
Et pendant ce temps, le département de tutelle reste impassible. Circulez, il n'y a rien à voir ! 
Sous d'autres cieux, ces querelles au début banales, ont donné lieu à de sanglants affrontements.
Aussi, le choix du ministre   pose problèmes. Chrétien, Musulman, non-croyant ?
Mais puisque le département ne montre aucun signe d'intérêt, nest-il pas temps de le fermer tout simplement ?
On constate en tout cas que le ministre actuel  manque d'objectifs et de vision.
Un autre à sa place serait certainement au cœur des débats ou impliqué dans la recherche de solutions aux conflits sociopolitiques et religieux que vit aujourd'hui le pays...

Baladji Touré