19ᵉ Conférence de l’UPCI : Le Mali dénonce l’implication de l’Algérie dans l’insécurité au Sahel et réaffirme son engagement pour la paix
Lors de la 19ᵉ Conférence de l’Union Parlementaire des États Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), tenue du 12 au 15 mai 2025 à Jakarta, le Mali a exprimé ses préoccupations concernant la situation sécuritaire au Sahel. La délégation malienne, dirigée par l’honorable Hamèye Founé Mahalmadane, 4ᵉ Vice-Président du Conseil National de la Transition (CNT), a mis en lumière les défis posés par le terrorisme dans la région.
Dans son intervention, M. Mahalmadane a salué les efforts du Secrétariat général de l’UPCI pour la promotion de la coopération parlementaire. Il a également exprimé la solidarité du Mali avec le peuple palestinien, qualifiant les bombardements à Gaza de "crimes contre l’humanité" et appelant à leur cessation immédiate. Par ailleurs, il a condamné fermement les exactions des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda, Daesh, JNIM et Boko Haram, qui, selon lui, ternissent l’image de l’islam.
Le représentant malien a également rappelé la création de la Confédération des États du Sahel (AES) lors du sommet de Niamey en juillet 2024, soulignant l'importance de cette initiative pour renforcer la coopération régionale face aux défis sécuritaires.
En réponse aux préoccupations exprimées, le représentant algérien, Mohamed Yazid Benhamouda, a rejeté les accusations, affirmant que l'Algérie, ayant elle-même souffert du terrorisme, ne saurait jamais soutenir un tel fléau. Il a souligné l'engagement de l'Algérie en faveur de la paix et du dialogue, rappelant son rôle dans les processus de médiation régionaux.
Cette conférence a mis en évidence les divergences de vues entre le Mali et l'Algérie concernant la gestion des défis sécuritaires au Sahel, tout en réaffirmant l'importance de la coopération entre les États membres de l'UPCI pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.
Naissance de la Confédération des États du Sahel (AES)
L’honorable Hamèye Founé Mahalmadane a mis en lumière la création historique de la Confédération des États du Sahel (AES), officialisée lors du sommet de Niamey en juillet 2024. Cette union stratégique, réunissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour ambition de renforcer la sécurité collective et de mutualiser les efforts dans la lutte contre le terrorisme.
Il a souligné les succès militaires enregistrés par les forces conjointes de l’AES face aux groupes armés et à leurs soutiens logistiques. C’est dans ce contexte qu’il a pointé du doigt l’Algérie, l’accusant de soutenir indirectement ces mouvements.
Selon Mahalmadane, la destruction d’un drone malien dans la région de Kidal, survenue dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, constitue un acte hostile attribuable à l’Algérie. Il a qualifié cette action de "complot" et exigé la fin immédiate de toute ingérence, appelant au respect des engagements bilatéraux et multilatéraux.
Issoufi MAIGA
Dans son intervention, M. Mahalmadane a salué les efforts du Secrétariat général de l’UPCI pour la promotion de la coopération parlementaire. Il a également exprimé la solidarité du Mali avec le peuple palestinien, qualifiant les bombardements à Gaza de "crimes contre l’humanité" et appelant à leur cessation immédiate. Par ailleurs, il a condamné fermement les exactions des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda, Daesh, JNIM et Boko Haram, qui, selon lui, ternissent l’image de l’islam.
Le représentant malien a également rappelé la création de la Confédération des États du Sahel (AES) lors du sommet de Niamey en juillet 2024, soulignant l'importance de cette initiative pour renforcer la coopération régionale face aux défis sécuritaires.
En réponse aux préoccupations exprimées, le représentant algérien, Mohamed Yazid Benhamouda, a rejeté les accusations, affirmant que l'Algérie, ayant elle-même souffert du terrorisme, ne saurait jamais soutenir un tel fléau. Il a souligné l'engagement de l'Algérie en faveur de la paix et du dialogue, rappelant son rôle dans les processus de médiation régionaux.
Cette conférence a mis en évidence les divergences de vues entre le Mali et l'Algérie concernant la gestion des défis sécuritaires au Sahel, tout en réaffirmant l'importance de la coopération entre les États membres de l'UPCI pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.
Naissance de la Confédération des États du Sahel (AES)
L’honorable Hamèye Founé Mahalmadane a mis en lumière la création historique de la Confédération des États du Sahel (AES), officialisée lors du sommet de Niamey en juillet 2024. Cette union stratégique, réunissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a pour ambition de renforcer la sécurité collective et de mutualiser les efforts dans la lutte contre le terrorisme.
Il a souligné les succès militaires enregistrés par les forces conjointes de l’AES face aux groupes armés et à leurs soutiens logistiques. C’est dans ce contexte qu’il a pointé du doigt l’Algérie, l’accusant de soutenir indirectement ces mouvements.
Selon Mahalmadane, la destruction d’un drone malien dans la région de Kidal, survenue dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, constitue un acte hostile attribuable à l’Algérie. Il a qualifié cette action de "complot" et exigé la fin immédiate de toute ingérence, appelant au respect des engagements bilatéraux et multilatéraux.
Issoufi MAIGA
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