La société se démarque...
Affaire BATIPLUS
Une demarcation positive...
Le déficit de communication est, sans conteste, à l'origine des dysfonctionnements ayant conduit au décès de l'ouvrier Cheickneh Coulibaly le Samedi 11 mai 2024. Le responsable des ressources humaines qui devrait bien s'enquérir au préalable de l'état de santé du nouveau, ne l'aurait pas fait. N'eut été cette omission de la part du seul responsable des embauches sous toutes ses formes, la solution aurait été vite trouvée. Hélas, le manque d'attention du sieur Mariko, car c'est de lui qu'il s'agit, a provoqué cette situation.
Pour rappel. Alors qu'il travaillait au même titre que plusieurs autres journaliers en arrangeant les matériels (les fers à béton), Cheikh Coulibaly s'effondra brusquement suite à un malaise. Cette faiblesse physique serait dûe à l'état de santé initiale de l'ouvrier. De ses proches, nous apprenons que sa santé etait sujet à caution.
Avant de mettre sous presse les informations à notre disposition, nous avons appelé le sieur Mariko, responsable des ressources humaines en vue d'un recoupement. Malheureusement, sa réponse ne fut que manque de respect, menace et mépris à notre égard. Il nous menaça en effet de porter plainte contre nous.
On retiendra en tout cas que le malaise à l'origine de l'évacuation du patient sur l'hôpital, a été à l'origine de son décès, constaté quelque temps plus tard par les médecins.
Informés, nous avons immédiatement cherché à joindre le responsable en charge des ressources humaines. Là commença le parcours des combattants. Bref, nous avons été confrontés à toutes les peines lors de nos échanges téléphoniques avec le sieur Mariko dont le numéro de téléphone nous a été communiqué sur place par les siens (preuve que la bonne foi existe-là).
Il nous revient, en sa qualité, de Directeur des Ressources humaines, qu'il est le seul responsable des questions de recrutement. Malheureusement, l’intéressé ne fit preuve d'aucune marque de courtoisie lors de nos échanges. Ce qui justifie nos premières publications sur le sujet.
Mais puisqu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, la Direction du service, à travers le jeune CAMARA, s'impliqua en vue de rétablir les faits dans leur contexte en qualité de responsable du contentieux.
Il est avéré que le sujet (Cheickna Coulibaly) était réellement malade. Mais il a fait un choix: aller travailler quand même. Il n'est pas blâmable pour qui sait que trouver un job aujourd'hui constitue la croix et la bannière.
Selon les éclaircissements fournis par M. Camara, chargé du contentieux confirmés par un proche parent, ceux-ci ont assimilé la chute du patient à un malaise passager. Et ce que tout le monde ignorait y compris la Direction, c'est que Cheicknah, récemment recruté, était en en effet un grand malade. Sans être alité, il était pourtant rongé par un mal profond ne lui permettant nullement de soutenir le rythme de ce travail. Peut-être le savait-il lui-même ? Mais que pouvait-il faire d'autres en ces temps d'incertitudes, avec une épouse et quatre enfants à sa charge? Ses marges de manœuvres étaient étroitement réduites: rester à ne rien faire et exposer la famille aux vices et besoins avec leurs corollaires ; ou accepter ce travail, certes dur mais nullement hors de sa portée n'eut été le mal qui rongeait ses entrailles! Le choix a été vite fait. Mais hélas, il avait présumé de ses forces. Une mauvaise appréciation qui lui fit fatale.
Et c'est seulement après son décès que ses collègues de travail et personnel de la direction apprirent qu'il était malade et que sa chute, loin d'être un malaise passager, était en vérité le début d'un coma fatidique dont il ne se relèvera plus.
La Direction ne reste pas en marge, elle apporte soutien et assistance..
Après les premiers errements, c'est le jeune conseiller chargé du contentieux, qui prit en effet la situation en mains. M CAMARA, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'impliqua profondément, d'abord en mettant balle à terre.
La famille du défunt fut dignement traitée. La veuve et les orphelins ont en effet reçu, de la part de la direction, des marques de considération non moins importantes.
A l'usine, nous avons été invités à constater de visu les améliorations et matérialisations des conditions réelles dans lesquelles évoluent les ouvriers. Elles sont notoires.
Nous avons constaté le respect des pauses.
Aussi, plusieurs Employés parmi les plus méritants ont reçu des avantages et d'autres, des allègements en termes d'activités.
Contrairement à de nombreuses structures, ici les Employés de plein temps ont la chance d'obtenir des kits alimentaires chaque fin de mois. Nous avons été témoins de la dotation (riz, sucre, lait et huile).
Bref, les bonnes conditions sont perceptibles chez l'entreprise.
Ainsi, la société, promet de veiller sur la santé de tous et surtout de mieux communiquer aussi bien à l'interne qu'à l'extérieur. Car c'est le déficit de communication qui a fait défaut sur toute la ligne, du recrutement d'un grand-malade dont on ignorait le statut... Bref, de malheureux concours de circonstances couronnés par un grave déficit de communication.
Baladji TOURÉ
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