Usine MADAR: Un employé abandonné à l’hôpital…les exactions d’un patron
USINE MADAR: Un employé abandonné à l’hôpital... Les exactions d’un patron
MADAR est une unité indus-trielle Malienne. Son pro- moteur serait Majed Taleb. Il se passe-là des choses pas catholiques. Pas du tout !
Tenez : les associations syndicales ne sont plus tolérées !
Contre toute disposition légale, aucun employé ne bénéficie d’une couverture sociale et/ou sécuritaire.
Selon des employés, nul n’a le droit de faire la moindre récla- mation. Le seul regroupement syndical n’existerait que de nom. C’est dire que les travailleurs sont laissés à eux-mêmes. Et ce n’est pas Abdoulaye Pikourouba qui nous dira le contraire.
Cet Employé de ladite usine est admis à l’hôpital Gabriel Tou- ré depuis maintenant plusieurs mois sans la moindre assistance et regard de la part de la direc- tion de l’usine.
Il a été gravement blessé à la suite d’un accident de la circulation routière lorsqu’il rejoignait son service, l’usine MADAR. Plusieurs appels téléphoniques n’ont rien donné.
Il fut conduit à l’hôpital où il ne bénéficia de la moindre assistan- ce de la part de son employeur pendant de longs mois
Il fut ainsi abandonné à son triste sort.
Et suite aux pressions sociales et la grogne qui se faisait sentir, il reçut un montant très insigni- fiant de la part de la direction.
Quelle tristesse !
Voici une usine où le syndicat actuel a été convoqué par l’em- ployeur auprès de l’inspection du travail pour avoir demandé une amélioration des conditions de travail.
En complicité avec l’inspection
du travail, M. Taleb veut se dé- barrasser d’une trentaine d’em- ployés pour motif économique. Selon des indiscrétions, l’usine n’a aucunement subi les corol- laires de l’embargo et autres sanctions de la CEDEAO. Les intrants ici utilisés sont importés à moindre coût étant de l’ordre des sanitaires, donc nullement concernés par les mesures de la CEDEAO...
Les licenciements pour motif économique ne sauraient donc être justifiés…
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